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KERGUELEN : On dirait le sud....
12 octobre 2013

Señor météo quand tou di qu’il fé chô… (CARLOS)

Ils sont 3, ils  se relaient de 5h00 à 17h00. Le service ne s’arrête jamais, pendant ces horaires et TANT MIEUX. Les prévisions qu’ils nous donnent sont tellement importantes. Elles conditionnent nos sorties et donc la vie même de la base.

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Un peu à l’écart, leur bâtiment renferme une foule d’instruments de mesure, pratiquement tous pilotés par un ordinateur. Toutes les données récoltées sont pour les unes envoyées automatiquement en temps réel, les autres d’abord stockées dans des fichiers puis également transmises au centre de TOULOUSE. Toutes ces informations permettront de comprendre les systèmes qui se développent sous nos latitudes et compléteront des données prises depuis des dizaines d’années.

Des prévisions  météos plus fiables, pour les navires qui croisent non loin des îles australes, mais aussi comprendre les systèmes plus lointains et même jusqu’à LA REUNION à 3000 km de nous. On comprend là l’intérêt de cette présence indispensable sur le territoire.

C’est Adrien, le Chef météo qui me reçoit aujourd’hui. J’ai déjà visité la station météo, mais cette fois je vais avoir une surprise. Très « pédagogue », il m’explique son travail, ce qui est fait par les machines et qu’il contrôle, mais aussi toutes les observations visuelles qu’il prend et qu’il archive précieusement.

Cerise sur le gâteau, il me propose de lâcher un ballon sonde. Qui n’a pas rêvé un jour de lancer un ballon qui irait très loin et très haut dans le ciel ?

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P1020228-K100J’assiste à toutes les étapes. Calage de la sonde, gonflage à l’hélium du ballon, accrochage de la sonde. C’est en même temps ludique et très sérieux. Il faut faire attention, le ballon est sensible et il ne faut surtout pas qu’il arrive quoi que ce soit à la sonde. Ce petit bout de polystyrène de 10 cm3, bourré d’électronique coûte cher. On n’a pas le droit d’en perdre beaucoup.

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Maintenant, c’est mon tour. Je saisis le ballon par la main droite, je place la sonde dans la main gauche et je me dirige rapidement vers le « pas de tir ». J’attends qu’il se place correctement dans le lit du vent et je lâche. J’adore, il part vite et monte encore plus vite (300 mètres/min).

On le suit un instant et on rentre voir si tout se passe bien. Les donnés transmises par la sonde commencent à arriver. Déjà 1000, puis 2000m, c’est vers 10 000 mètres que les températures commencent à stagner (-55° Celsius) et nous atteindrons les 115 nœuds de vent (un peu plus de 200 km/h).

Au bout d’une heure environ le ballon se met à redescendre. Il a explosé et les données sont stoppées. Fin de l’expérience, la prochaine aura lieu demain, comme chaque jour. En attendant : « Señor météo aglagla qué frigo !». Il fait -2°C, je rentre à la résidence.

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P
Joli lâcher,de,ballon à faire rêver bien des gamins.. Je vois que tu n'as pas oublié de mettre l'étiquette avec ton nom et ton adresse...<br /> <br /> ;-)
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